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AUBIN
AUBIN
Né en 469, mort le 1er mars 550 ; abbé de Cincillac puis évêque d'Angers en 529 ; Fête le 1er mars. Trois communes du Calvados portent ce nom : Saint-Aubin-d’Arquenay, Saint-Aubin-des-Bois et Saint-Aubin-sur-Mer.
ANCTOVILLE / AUQUAINVILLE :
“ Dans le Calvados, à Sermentot (commune d’Anctoville et canton de Caumont-l’Éventé), une église lui est dédiée et un beau vitrail lui est consacré. On lui reconnaît habituellement une spécialité de “ guérisseur ” de la coqueluche. La paroisse d’Auquainville (canton de Livarot) possède une chapelle Saint-Aubin. ”
in Les saints qui guérissent en Normandie, tome 2, d'Hippolyte Gancel, éditions Ouest France 2003.
SAINT-AUBIN-DES-BOIS :
"L'évêque d'Angers est encore invoqué contre la coqueluche".
in "Saints guérisseurs, saints imaginaires, dévotions populaires" par Jean Seguin, 1929, rééd. Lib. Guénégaud Paris 1978.
"Aubin naquit en 469 dans le Vannetais. Il appartenait à une riche famille d'Armorique. Après une période monastique à Cincillac, près d'Angers, il devint abbé avant d'être élevé en 529 à l'épiscopat d'Angers, ville où il mourut le 1er mars 550. Durant sa vie, il s'appliqua à soulager les pauvres, les affligés, consolant, soignant avec un zèle admirable. Il opéra de nombreux miracles qui se prolongèrent lors des visites rendues à son tombeau au Moyen Age, époque à laquelle il fut l'un des saints les plus populaires. Ses spécialités thérapeutiques sont vraisemblablement en rapport étroit avec les miracles qui lui sont attribués, mais saint Aubin ne fait pas partie des grands saints guérisseurs. (...) Dans le Calvados, le principal lieu où le culte demeure vivant est Saint-Aubin-des-Bois (canton de Saint-Sever). Là, pour obtenir la guérison de la coqueluche, il est nécessaire de faire toucher la statue par le petit malade."
in Les saints qui guérissent en Normandie d'Hippolyte Gancel, éditions Ouest France 1998.
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