• LAURENT

    LAURENT

    Premier diacre de Rome ; martyr placé sur un gril de fer sous lequel on alluma un feu, mort le 10 août 258 ; fête le 10 août. Trois communes du Calvados portent ce nom : Saint-Laurent-de-Condel, Saint-Laurent-sur-Mer et Saint-Laurent-du-Mont.

     

    BAYEUX :

    Concernant ce saint, voir aussi l’article ci-après extrait de : Les saints dans la Normandie médiévale – colloque de Cerisy-la-Salle, 1996 ; Presses Universitaires de Caen, 2000. Chapitre : “ Les reliques de la cathédrale de Bayeux ” par F. Neveux.

     

    BELLENGREVILLE / LE DÉTROIT / BELLOU / LA CHAPELLE-HAUTE-GRUE / CLARBEC / PIERRE :

    “ Saint Laurent est vénéré en de trop nombreux lieux pour qu'il soit possible de les énumérer tous. Nous nous contenterons d'en citer quelques‑uns parmi les plus connus. Dans le Calvados, à Bellengreville (canton de Bourguébus), saint Laurent a sa statue polychrome dans l'église Notre‑Dame. Au Détroit (canton de Falaise), à Bellou (canton de Livarot), il est sollicité en cas de brûlures ou de zona. A La Chapelle Haute‑Grue (même canton), il est prié pour les mêmes maux. Il y possède une statue dans l'église qui présente un cahier pour les demandes et les remerciements, et une fontaine très visitée. A Clarbec (canton de Pont‑l'Evêque), la source Saint‑Laurent est très visitée par les pèlerins en quête de la guérison de leurs brûlures ou leurs dermatoses. Des linges abandonnés volontairement témoignent de la réalité des demandes. A Pierre (canton de Vassy), les pèlerins vont vers la statue du saint censé guérir le zona.

    in Les saints qui guérissent en Normandie, tome 2, d'Hippolyte Gancel, éditions Ouest France, 2003.

     

    LA CHAPELLE-HAUTE-GRUE :

             “ La fontaine Saint-Laurent du XIXe siècle en pierre : Le culte de saint Laurent est le plus représenté en pays d'Auge. Au début du siècle, quand un enfant est victime d'une maladie cutanée : impétigo, eczéma, teigne, gale ou zona, les parents vont consulter une “ toucheuse ” qui leur indique quel saint guérisseur ils doivent visiter. Pour déterminer à quel saint les parents devront se vouer, la “ toucheuse-guérisseuse ” inscrit le nom de chaque saint sur une feuille de lierre qu'elle place ensuite dans un récipient rempli d'eau bénite. Les taches qui apparaissent sur les feuilles lui enseignent le saint qui pourra guérir l'enfant. Il ne reste plus alors qu’à organiser le pèlerinage. ”

    In Le Patrimoine des Communes du Calvados, éditions Flohic 2001.

     

    CLARBEC :

    “ Source Saint-Laurent, en bois : Saint Laurent, fêté le 10 août, est l'un des plus célèbres martyrs romains. Ce saint, qui a été martyrisé en étant placé sur un gril pour y être brûlé, a le pouvoir de soigner les maladies dermatologiques et les brûlures. Les malades doivent donc s'asperger de l'eau de la fontaine et laisser près de la statue de saint Laurent le mouchoir utilisé. ”

    in Le Patrimoine des Communes du Calvados, Flohic éditions 2001.

     

    Saint-Laurent à Clarbec
    Dans le petit bourg de Clarbec, vous trouverez la fontaine Saint-Laurent et ses petits morceaux de tissus. Saint-Laurent est y invoqué pour soigner les maladies de peau, démangeaisons et les brûlures.
    Les personnes doivent frotter leur peau avec un linge trempé dans l’eau de la source, puis laisser ce dernier près de la fontaine. Le culte est toujours fervent pour ce Saint.
    Une statuette de Saint-Laurent, placée dans une niche, surplombe la source. Dans la main droite, Saint-Laurent tient la palme du martyre, tandis qu’il ramène l’avant-bras droit sur sa poitrine.
    La légende veut qu’en 258, le préfet de Rome ordonna à Saint-Laurent de lui donnait les trésors que l’église possédait pour les besoins publics. Il fit venir les orphelins, puis dit au préfet en les lui montrant : « Voilà les trésors de l’Église, que je vous avais promis. J’y ajoute les perles et les pierres précieuses, ces vierges et ces veuves consacrées à Dieu ; l’Église n’a point d’autres richesses. » À cette vue, le préfet entra en fureur et, croyant intimider le saint diacre, il lui dit que sa mort ne serait qu’une lente et terrible agonie. Le préfet ordonna que l’on dépouille Laurent de ses habits, il le fit d’abord déchirer à coups de fouet. Ensuite on l’attacha sur un gril, de manière que les charbons placés au-dessous et à demi allumés ne devaient consumer sa chair que peu à peu. La légende rapporte qu’il subit son martyre sans plainte, priant pour l’Église de Rome jusqu’à son dernier soupir. Lors de son agonie, on lui prête les paroles suivantes : « Voici, misérable, que tu as rôti un côté ; retourne l’autre et mange ». Ainsi, il est toujours représenté avec un grill et une palme du martyre.

    http://www.blangy-pontleveque.com/?les-saints-guerisseurs-autour-de-blangy-pont-l-eveque

     

    CORMOLAIN :

             "Premier diacre de Rome, il fut suspecté par l'empereur Valérien de posséder une fortune considérable, ce qui était faux. Sommé de la livrer aux autorités, il distribua tous ses biens aux pauvres. Les persécuteurs s'acharnèrent alors sur lui. Il subit les coups de fouets garnis de pointes qui lui déchirèrent la peau. On lui brûla les flancs avec des lames de fer portées au rouge. Finalement, devant son obstination à braver l'empereur, on le plaça sur un gril de fer sous lequel on alluma un feu de charbon. Laurent subit stoïquement son martyre. Il périt ainsi le 10 août 258. Son culte se répandit très rapidement et très profondément. En Normandie, il est invoqué pour les affections de la peau, et singulièrement le zona ("feu Saint-Laurent"). Son supplice explique sa spécialité. (...) Dans le Calvados, les lieux de culte sont nombreux. Nous citerons Cormolain (canton de Caumont-l'Eventé) où la statue de l'église est fort visitée pour le zona et les brûlures. On se contente de prier, d'allumer un cierge, de demander une messe et de se procurer une médaille."

    in Les saints qui guérissent en Normandie d'Hippolyte Gancel, éditions Ouest France 1998.

     

    LA CROUPTE :

    “ Source miraculeuse du XVe au XXe siècle, en brique et fer forgé, place de l'Église : L’eau de cette source, qui existe probablement depuis la fondation de l'église, est réputée soigner les problèmes de peau et de vue. Aujourd'hui encore, des mouchoirs, ayant servi à appliquer l'eau miraculeuse sur des malades, sont attachés à la grille qui clôt la source. Le patron de cette source est inconnu, saint Laurent, saint Fiacre et saint Martin étant indifféremment invoqués pour les affections qu'elle soigne. ”

    in Le Patrimoine des Communes du Calvados, Flohic éditions 2001.

     

    DIVES-SUR-MER :  

             Au hameau de Trousseauville, on trouve les ruines de son église. "Notons enfin qu'à proximité de l'église, au milieu des prés l'entourant, suinte toujours la fontaine Saint-Laurent, qui, durant bien des années, fut le but d'un pèlerinage renommé, très suivi des habitants de la région".

    in Ports et Plages de la Côte Fleurie de Jean Bayle, éditions Ch. Corlet 1997.

     

    FALAISE : 

             "A Falaise, des pèlerins individuels vont prier en l'église Saint-Laurent où des cierges sont à leur disposition."

    in Les saints qui guérissent en Normandie d'Hippolyte Gancel, éditions Ouest France 1998.

     

    GONNEVILLE-SUR-MER :

     

             “ Le transept s’ouvre par deux arcades plein cintre appuyées sur une colonne médiane. Il abrite un splendide reliquaire de bois dont les tubes de cristal enrubannés ne recèlent pas moins de 82 reliques dûment étiquetées et non des moindres : St. Callixte, pape du IIIème siècle, St. Fortunat, poète latin et évêque de Poitiers aux temps mérovingiens, St. Irénée, évêque de Lyon et martyr fin IIème début IIIème, St. Laurent, diacre et martyr, St. Jérôme, l’un des quatre Docteurs, véritable pilier de l’église. Pour en savoir plus, il vous faudra songer à vous munir d’une lampe de poche et d’une loupe pour déchiffrer les minuscules et gothiques étiquettes. ”

    in Randonnées et Patrimoine en Pays d’Auge, T.1 Cantons de Dozulé et Trouville par J. Lalubie ; éditions Charles Corlet 1983.

     

    “ Reliquaire du XIXème siècle en bois dans l’église Notre-Dame : Disposée dans l’une des chapelles latérales, cette châsse abrite les reliques de 108 saints. Celles-ci sont classées suivant le jour de leur fête, permettant ainsi au célébrant d’invoquer les saints de la semaine après la lecture de l’évangile. ”

    in Le Patrimoine des Communes du Calvados, Flohic Editions, 2001.  

     

    PARFOURU-SUR-ODON : 

             "A Parfouru-sur-Odon, des fidèles prient le saint contre le "feu Saint-Laurent". Ils se rendent au pied de la statue, et peuvent demander une messe."

    in Les saints qui guérissent en Normandie d'Hippolyte Gancel, éditions Ouest France 1998.

     

    QUETTEVILLE : 

             "L'église de Quetteville (canton de Honfleur), consacrée à saint Laurent, possède un autel avec statue. On invoque le saint pour le zona et pour les brûlures. La coutume veut que l'on pique des épingles sur la statue à l'endroit correspondant à celui de sa douleur. De plus, les pèlerins se rendent à une source située en contrebas, près du pont de chemin de fer. De son eau, ils lavent leurs lésions."

    in Les saints qui guérissent en Normandie d'Hippolyte Gancel, éditions Ouest France 1998.

     

     “ Le village de Quetteville est renommé pour les eaux de la fontaine Saint-Laurent qui, selon la légende, auraient une vertu curative. De nombreux malades se rendent donc à la fontaine pour boire de son eau. Avant l'établissement du chemin de fer de Lisieux à Honfleur, il n’existe pas de route qui traverse cette commune profondément rurale… ”

    in Le Patrimoine des Communes du Calvados, Flohic éditions, 2001.

     

    RUBERCY : 

             "A Rubercy (canton de Trévières), la fontaine Saint-Laurent, située en contrebas de l'église, au milieu d'un pré, reçoit la visite de malades atteints de zona qui lavent leur mal et emportent de l'eau. Un certain nombre de messes sont demandées en complément du traitement hydrique."

    in Les saints qui guérissent en Normandie d'Hippolyte Gancel, éditions Ouest France 1998.

     

    SAINT-VIGOR-DES-MÉZERETS :

             “ Chapelle Saint-Laurent-Des-Aulnes ou Des Prés en schiste et brique, XIIe siècle 1925 : Cette minuscule chapelle est située à l’extrêmité du territoire de la commune, sur la rive droite de la Druance, aux confins de Saint-Pierre-la-Vieille et de Périgny. Les documents anciens la nomment Saint-Laurent-des-Aulnes ou des Prés. L’existence d’une chapelle primitive est attestée dès le XIIe siècle. Très fréquentée durant le Moyen Âge, elle est détruite pendant la Révolution. Restaurée en 1925, elle est aujourd’hui à l’abandon. Saint Laurent, patron des verriers, exposés naturellement au feu, passait pour guérir les maladies éruptives, les irritations de la peau et les brûlures. ”

    in Le Patrimoine des Communes du Calvados, Tome 1, Flohic Editions 2001.

     


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