• LEONARD de NOBLAT

    LÉONARD de NOBLAT

    Disciple de saint Rémy, devenu abbé du monastère de St.-Léonard-de-Noblat puis ermite près d'Orléans ; mort le 6 novembre 559 ; fête le 4 mars.

     

    AGY :

    "Il y avait aussi autrefois à Agy, une chapelle St Léonard. Tout près, se trouvait une fontaine dite "miraculeuse". Le tout a aujourd'hui disparu. La carte de Cassini conserve trace de tous ces édifices détruits avant 1850."

    in Églises et chapelles du Bessin de Dominique Achard ; Éditions de Neustrie 1999.

     

             “ Il existait au lieu-dit Saint-Léonard une chapelle et, le long du ruisseau le Ponché, une source dont l’eau passait pour guérir les maladies des yeux. Les pèlerins venaient y vénérer une statue du saint et repartaient en emportant avec eux l’eau miraculeuse. La chapelle était placée sous le patronage du prieuré de Saint-Vigor-le-Grand. ” (…)

             “ Saint Léonard, XVIe siècle, en pierre polychrome, dans l’église : Le saint est représenté en costume monastique, ayant à ses pieds un prisonnier dont il brise les fers. La statue provient de la chapelle Saint-Léonard, vendue comme bien national en 1793 et démolie par son acquéreur. Enterrée durant la Révolution en un lieu secret, la statue est placée au début du XIXe siècle dans l’église paroissiale d’Agy alors située près du cimetière. Elle est de nouveau mise à l’abri lors de la destruction de cette église et ne rejoint le nouveau lieu de culte qu’après la nomination du curé Lombard en 1847. ”

    in Le Patrimoine des Communes du Calvados, Tome 1, Flohic Éditions 2001.

     

    CAMPEAUX :

             "Saint Léonard de Noblat fut le disciple de saint Rémi, l'archevêque de Reims qui baptisa Clovis après l'avoir catéchisé. Il fut abbé d'un monastère dans le Limousin (Saint-Léonard-de-Noblat). Il intervint lors de naissances royales par ses prières. Un jour, il quitta la cour et se retira pour mener une vie d'ermite près d'Orléans et mourut le 6 novembre 559. Très tôt, on l'invoqua pour la délivrance des femmes, ce qui s'explique par ses interventions "royales". Par voie de conséquence, on l'appela pour la libération des captifs. Ainsi figure-t'il en moine portant des chaînes ou des menottes. Dans le Calvados, il est prié à Campeaux (canton du Bény-Bocage)..."

    in Les saints qui guérissent en Normandie d'Hippolyte Gancel, éditions Ouest France 1998.

     

    COURCY : 

             "...à Courcy (canton de Morteaux-Couliboeuf) où il reçoit la visite de malades atteints de paralysie et des mères soucieuses des problèmes de marche de leurs jeunes enfants. Petites chaussettes, linges divers, prière spéciale, ex-voto multiples, prie-Dieu font foi de la persistance du culte."

    in Les saints qui guérissent en Normandie d'Hippolyte Gancel, éditions Ouest France 1998.

     

    Le R.P. Degroult, prémontré de Mondaye, qui fut longtemps curé de Courcy, nous disait que les femmes enceintes venaient invoquer saint Léonard, vénéré dans l'église de Courcy (Calvados) depuis les Croisades. On peut se demander si c'était pour elles ou pour le bébé à naître. En effet saint Léonard est un des grands protecteurs de l'enfance. On l'invoque dès avant la naissance pour garantir au nourrisson un développement normal. En fait, le P. Degroult a raison. La légende de saint Léonard rapporte qu'il obtint par ses prières en faveur de la reine sainte Clotilde un accouchement paisible alors qu'il aurait pu connaître certaines difficultés, puisque la reine enfanta au cours d'une partie de chasse. Ce trait légendaire ajoute à son titre de patron des prisonniers celui des femmes en couches. Louis Réau affirme qu’il était aussi invoqué contre la stérilité. On rapporte que la reine Anne d’Autriche qui, peut-on dire, se vouait à tous les saints pour devenir mère, fit aussi son pèlerinage à Saint-Léonard, et s’appliqua le “ verrou ” du saint. Elle alla pour cela au tombeau de Noblat, dans le Limousin. ”

    In Le culte populaire et l’iconographie des saints en Normandie - Étude générale - par le Dr Jean Fournée - Société Parisienne d’Histoire et d’Archéologie Normandes, N° spécial des cahiers Léopold Delisle, 1973.

     

             “ Chaîne de saint Léonard, XIe siècle en fer dans l’église Saint-Gervais-et-Saint-Protaïs : Au retour de la première croisade, Robert II, seigneur de Courcy, fait le pèlerinage à Noblat (Haute-Vienne) et il rapporte cette chaîne de saint Léonard qu'il fait déposer dans l'église. Le culte et le pèlerinage en l'honneur de ce saint est ainsi développé le dimanche de la Sainte-Trinité. Les rhumatisants et les enfants chétifs touchent encore cette chaîne en invoquant saint Léonard pour leur guérison. ”

    In Le Patrimoine des Communes du Calvados, éditions Flohic 2001.

     

    HAMARS / MEUVAINES :

    “ Dans le Calvados, à Hamars (canton d'Évrecy), saint Léonard est invoqué par les femmes enceintes afin de favoriser une heureuse délivrance. Pour la même raison, il est sollicité à Meuvaines (canton de Ryes). Il est invoqué en d'autres lieux de Normandie. ”

    In Les Saints qui guérissent en Normandie, tome 2, par H. Gancel, éditions Ouest-France, 2003.

     

    HONFLEUR :

    “ Léonard, jeune homme de la cour de Clovis, roi des Francs, fut baptisé par saint Rémi, archevêque de Remis. Il vécut en ermite dans la région de Limoges où il mourut le 4 novembre 559. Honfleur lui a consacré, une de ses églises. L'antique église Saint‑Léonard existait a l’emplaçernent de celle‑ci en 1186 comme en témoigne une charte de l'abbaye de Grestrain. Détruite par les Anglais en 1357, sa ruine fut complète en 1419 lors de l'attaque du comte de Salisbury. Reconstruite après la guerre de Cent Ans, dans le style gothique, elle fut a nouveau anéantie par les protestants pendant les guerres de religion et de la Ligue. Il n'en reste aujourdhui que la façade.

    Les fresques : Sur le mur de droite du sanctuaire, remarquable. fresque, peinte par Krugg, représentant l'arrivée des reliques de saint Léonard le 9 novembre 1874. De droite à gauche l'abbé Eudelin, curé de la paroisse, Monseigneur Duquesnay, évêque de Limoges, Monseigneur Hugonin, évêque de Baveux (les visages des personnages sont authentiques).

    Le reliquaire : Sous le maître‑autel, le reliquaire, offert par les paroissiens, contenant les ossements de saint Léonard ainsi que de saint Martial et saint Amand, premiers évêques de Limoges (également représenté sur la fresque de Krugg, mur côté droit du coeur de l’église). ”

    In Notice historique illustrée sur l’église Saint-Léonard de Honfleur disponible dans l’église.


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