• SEBASTIEN

    SEBASTIEN

    Officier de l'armée romaine martyrisé pour avoir conservé sa foi ; mort le 20 janvier 288 ; Fête : 20 janvier. Une commune du Calvados porte son nom : Préaux-Saint-Sébastien. 

     

    BLANGY-LE-CHÂTEAU :

    “ Ce saint antipesteux reconverti dans les maladies contagieuses est honoré dans le Calvados. On le vénère ordïnairement à Blangy‑le‑Château en l'église Notre‑Dame où il a sa statue. ”

    in Les saints qui guérissent en Normandie, tome 2, d'Hippolyte Gancel, éditions Ouest France 2003.

     

    PRÉAUX-SAINT-SÉBASTIEN :

             "Sébastien, officier de l'armée romaine né à Narbonne, fut dénoncé comme chrétien et supplicié. Attaché à un poteau, il fut criblé de flèches par des archers. On le crut mort. Mais sa femme, venue pour l'ensevelir, le trouva en vie. Dix jours plus tard, ayant refusé de renier sa foi, il fut accablé de coups et jeté dans les égouts de Rome. Il mourut ainsi le 20 janvier 288. Ses reliques, apportées à Rome, y aurait stoppé une épidémie de peste. A ce miracle posthume est lié son don antipesteux. De nos jours, il est invoqué contre les maladies contagieuses et contre les fièvres. Mais bien que la statue du saint transpercé de flèches figure dans de nombreuses églises normandes, son culte parait en régression. (...) Dans le Calvados, à Préaux-Saint-Sébastien (canton d'Orbec), le saint est vénéré chaque année le lundi de Pentecôte (procession autour de l'église avant et après la messe solennelle, avec participation des "frères charitons". Il y est prié contre les maladies infectieuses."

    in Les saints qui guérissent en Normandie d'Hippolyte Gancel, éditions Ouest France 1998.

     

             "Mais nul saint thaumaturge ne suscitait autant de dévotion que saint Sébastien particulièrement vénéré à Préaux près de Livarot. Il protégeait de la peste dont les épidémies firent tant de ravages jadis. De Falaise à Bernay, de Lisieux à Exmes, les foules arrivaient en procession et à pied. Certes parfois cela donnait lieu à des désordres : la route était longue et quand il "faisait soif" le cidre pouvait jouer des tours : "Ah ! que l'cidre de Préaux est bon ! ora pro nobis" psalmodiait-on... au retour, souvent plus profane que l'aller. Le clergé déplorait la surenchère des habitants de l'endroit pour loger les pèlerins, les nourrir ; bref, commercialiser les abords des lieux saints est de toutes les latitudes et de toutes les époques. Mais aussi comment ralentir l'ardeur des foules sans freiner leur, dévotion?"

    in Images de jadis en Pays d'Auge de J. Chennebenoist et M. Campion, éditions Garnier.


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