• GILLES

    GILLES

    Fête le 1er septembre.  

     

    BAYEUX :

    Concernant ce saint, voir aussi l’article ci-après extrait de : Les saints dans la Normandie médiévale – colloque de Cerisy-la-Salle, 1996 ; Presses Universitaires de Caen, 2000. Chapitre : “ Les reliques de la cathédrale de Bayeux ” par F. Neveux.

     

    CAEN :  

             Au sujet de l'église Saint-Gilles : "Quant au vocable sous lequel l'église fut placée, il s'explique par ce fait que l'on conservait à l'abbaye (-aux-Dames) le corps de saint Gilles. Parmi toutes les richesses du trésor, on mentionne toujours cette relique insigne jusqu'à l'année 1562. A cette date, pour la soustraire aux profanations des huguenots, elle fut confiée à une religieuse qui la cacha avec beaucoup de soin. Malheureusement, cette religieuse mourut en emportant avec elle son secret, si bien qu'après le rétablissement de la tranquillité, toutes les recherches entreprises pour retrouver ce précieux dépôt demeurèrent infructueuses."

    in La Normandie Monumentale et Pittoresque, Calvados, de E. de Beaurepaire 1895.

     

    MALLOUÉ/SURVILLE :

    “ Le saint est prié aussi dans le Calvados à Malloué (canton du Bény-Bocage), à Surville (canton de Pont‑l'Evêque) où une chapelle lui est réservée dans l'église et où on l'invoque pour les convulsions et pour les peurs infantiles. ”

    in Les saints qui guérissent en Normandie, tome 2, d'Hippolyte Gancel, éditions Ouest France, 2003.

     

    TOUQUES :

             "Il est quasi impossible de retracer l'histoire de saint Gilles. Ce qui prime, ce sont les diverses légendes attachées à son nom. Après avoir distribué tous ses biens aux pauvres, il se serait retiré dans une grotte pour y mener une vie anachorétique. C'est durant cette période que l'on situe l'épisode de la biche sauvée de la flèche d'un royal chasseur. Gilles aurait paré le coup en tendant la main. La flèche s'y serait plantée, sauvant l'animal. Ce sauvetage vaut à saint Gilles la représentation qu'en donne la statuaire. Devenu abbé d'un monastère, il accomplit de nombreux miracles et devint célèbre dans toute l'Europe dès le Moyen Age. (...) En cette fin du XXe siècle, le saint est toujours sollicité en de nombreux lieux de notre région. En général, il l'est pour la guérison des peurs. (...) Des messes sont régulièrement demandées surtout pour guérir les frayeurs nocturnes des enfants, mais aussi en cas de convulsions, d'angoisses diverses (très liées à l'actualité), de dépressions nerveuses. Dans le Calvados, on prie le saint pour les mêmes raisons à Touques (église Saint-Thomas) où une messe est dite chaque année, le 1er septembre. Y sont invitées toutes les personnes émotives (adultes et enfants). Il existe une médaille, une prière spéciale, et une statue symbolique. Il est prié de même dans l'église Saint-Léonard de Honfleur où il a statue et vitrail."

    in Les saints qui guérissent en Normandie d'Hippolyte Gancel, éditions Ouest France 1998.


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