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JEAN-BAPTISTE
JEAN-BAPTISTE
Considéré comme le précurseur de Jésus qu’il baptisa dans le Jourdain ; il fut décapité vers 28 sur l'ordre d’Hérode Antipas.
AUVILLARS :
“ Chapelle Saint-Jean-Baptiste, en pierre : La chapelle s'élève à une demi-lieue de l'église paroissiale, sur l'autre rive de la Dorette. Tous les 24 juin, elle devient un lieu de pèlerinage ; le soir la population allume le feu de la Saint-Jean aux abords du sanctuaire. ”
in Le Patrimoine des Communes du Calvados, Flohic Editions 2001.
BARNEVILLE-LA-BERTRAN :
On trouve sur cette commune un lieu-dit connu sous le nom de "Chêne à l'Image". On trouvait là autrefois un très vieil arbre creusé par l'âge où l'on avait abrité une statue de saint Jean-Baptiste. Le chêne a disparu et la statuette est aujourd'hui sur un hêtre.
BAYEUX :
Frédéric Pluquet raconte qu'autrefois "le mouton de saint Jean-Baptiste figurait dans les processions et entrait même dans la cathédrale, où il était placé auprès de l'autel. Cet usage ne fut supprimé que quelques années avant la Révolution."
BOULON :
“ Dans le Calvados, saint Jean‑Baptiste est prié à Boulon (canton de Bretteville‑sur-Laize) où une chapelle (plus connue sous le nom local de “ chapelle Saint‑Jean‑de-Malpas ”) lui est dédiée. À Auvillard (canton de Cambremer), il est invoqué, notarnment le 24 juin (feu traditionnel avec prélèvement de tisons protecteurs). ”
in Les saints qui guérissent en Normandie, tome 2, d'Hippolyte Gancel, éditions Ouest France 2003.
GONNEVILLE-SUR-HONFLEUR :
“ Le sermon du curé de Gonneville-Sur-Honfleur au feu de la Saint-Jean de 1655 :
Ce curé se nommait Me P Jean Heudebert. Il est l'auteur d'un sermonnaire publié par Charles Bréard. Voulant préserver ses ouailles des “ abus ” consécutifs au feu, il leur disait ceci : “ Si nous voulons nous congratuler avec toute l'Eglise, bannissons toutes ces réjouissances mondaines et déplorons le malheur de la plupart des peuples qui pendant ce jour ne font que jouer et danser et faire mille autres insolences en leurs maisons, dans les places publiques et allentour des feux qu'ils allument. Ne pensez pas que ce feu qu'on fait en ce jour soit un feu profane, où il faille assister avec effronterie et avec des excès d'ivrognerie et d'impudicité. Mais c'est une cérémonie sainte, qui se doit faire avec révérence et piété, qu'on rend à l'honneur de saint Jean-Baptiste. Il faut que vous sachiez que c'est plutôt déshonorer les mérites de saint Jean-Baptiste par ces façons de faire ridicules que de lui rendre honneur”. ”
in Le culte populaire et l’iconographie des saints en Normandie - Etude générale - par le Dr Jean Fournée - Société Parisienne d’Histoire et d’Archéologie Normandes, N° spécial des cahiers Léopold Delisle, 1973.
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