• GERMAIN

    496-576 ; Evêque de Paris, conseiller des rois Childebert et Caribert, il fonde la future abbaye de St.-Germain-des-Prés où il sera enterré. Il sera un homme de conciliation au milieu des rivalités entre les souverains mérovingiens de son époque. Fête : 28 mai. Neuf communes du Calvados portent ce nom : Saint-germain-la-Blanche-Herbe, Saint-Germain-du-Crioult, Saint-Germain-d’Ectot, Saint-Germain-Langot, Saint-Germain-de-Livet, Saint-Germain-de-Montgommery, Saint-Germain-du-Pert, Saint-Germain-de-Tallevende-la-Lande-Vaumont et Saint-Germain-le-Vasson.  

     

    BONS-TASSILLY :  

             "C'est vers 550 qu'à Tassilly (villa Tasiliacus) près de Bons, le pieux moine bénédictin, saint Germain (496-576), évêque de Paris, au cours d'un voyage en Normandie, fit sur les yeux d'une vieille femme atteinte de cécité une onction d'huile et lui rendit la vue."

    in Histoire de Falaise du Dr. German.

     

    CAEN :  

             On trouve dans la chapelle St.-André (anciennement Ste.-Magdeleine) de l'abbatiale Saint-Etienne de Caen (Abbaye-aux-Hommes) trois reliquaires contenant des reliques de saints. Le premier contient des reliques de saint Honorat M, saint Salvat M, saint Aurelle M, saint Urbain M et saint Modeste M, le second le corpus de Saint Fidelis M et le troisième de saint Firme M, saint Germain M, saint Felix M, saint Vincent M et saint Fauste M. Le M désignant martyr.

     

    ROTS :

    “ Le lavoir, 1880, sente du Vivier : Le cours de la Mue, qui prend naissance à Cheux à la “ fontaine des Romains ”, alimente quatre fontaines et lavoirs de Rots : la fontaine bénie ou Benest, bénite par saint Germain au VIème siècle, la fontaine Saint‑Ouen, qui porte le nom du saint qui a créé au VIIème siècle un  pèlerinage à Rots, la fontaine de Courcelles, utilisée pour le rouis­sage du chanvre et du lin, et le lavoir du Vivier. Celui‑ci est situé près de la voie de la Brecque‑Hal­ley, à la sortie du parc du château. ”

    in Le Patrimoine des Communes du Calvados, Flohic éditions 2001.


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  • GERMAIN d'ECOSSE (le SCOTT)

    Disciple de saint Germain d'Auxerre, évangélisateur des îles Britanniques ; martyrisé vers 460 ; Fête le 2 mai.  

     

    GUÉRON :

             “ Germain, disciple de saint Germain d'Auxerre, fut chargé d'aller évangéliser les populations d'outre-Manche. Il revint en Normandie sur une fragile embarcation à laquelle la légende donne la forme d'une roue et aurait débarqué vers Flamanville. Il aurait terrassé le terrible dragon heptacéphale du Trou Baligan qui dévorait les enfants. Il fut décapité vers 460 par des païens. On penserait qu'il est invoqué pour le bien des enfants. Or, il est prié pour lutter contre les fièvres. Dans le Calvados, à Guéron (canton de Bayeux), l'eau d'une fontaine Saint-Germain est réputée guérir les maladies des yeux. Mais, même si "le Scot" évangélisa le Bessin, est-ce bien lui ? ”

    in Les saints qui guérissent en Normandie d'Hippolyte Gancel, éditions Ouest France 1998.

             “ A Guéron (Canton de Bayeux), une fontaine reçoit les visites de nombreux pèlerins. ”

    in Les saints qui guérissent en Normandie, tome 2, d'Hippolyte Gancel, éditions Ouest France 2003.


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  • GILLES

    Fête le 1er septembre.  

     

    BAYEUX :

    Concernant ce saint, voir aussi l’article ci-après extrait de : Les saints dans la Normandie médiévale – colloque de Cerisy-la-Salle, 1996 ; Presses Universitaires de Caen, 2000. Chapitre : “ Les reliques de la cathédrale de Bayeux ” par F. Neveux.

     

    CAEN :  

             Au sujet de l'église Saint-Gilles : "Quant au vocable sous lequel l'église fut placée, il s'explique par ce fait que l'on conservait à l'abbaye (-aux-Dames) le corps de saint Gilles. Parmi toutes les richesses du trésor, on mentionne toujours cette relique insigne jusqu'à l'année 1562. A cette date, pour la soustraire aux profanations des huguenots, elle fut confiée à une religieuse qui la cacha avec beaucoup de soin. Malheureusement, cette religieuse mourut en emportant avec elle son secret, si bien qu'après le rétablissement de la tranquillité, toutes les recherches entreprises pour retrouver ce précieux dépôt demeurèrent infructueuses."

    in La Normandie Monumentale et Pittoresque, Calvados, de E. de Beaurepaire 1895.

     

    MALLOUÉ/SURVILLE :

    “ Le saint est prié aussi dans le Calvados à Malloué (canton du Bény-Bocage), à Surville (canton de Pont‑l'Evêque) où une chapelle lui est réservée dans l'église et où on l'invoque pour les convulsions et pour les peurs infantiles. ”

    in Les saints qui guérissent en Normandie, tome 2, d'Hippolyte Gancel, éditions Ouest France, 2003.

     

    TOUQUES :

             "Il est quasi impossible de retracer l'histoire de saint Gilles. Ce qui prime, ce sont les diverses légendes attachées à son nom. Après avoir distribué tous ses biens aux pauvres, il se serait retiré dans une grotte pour y mener une vie anachorétique. C'est durant cette période que l'on situe l'épisode de la biche sauvée de la flèche d'un royal chasseur. Gilles aurait paré le coup en tendant la main. La flèche s'y serait plantée, sauvant l'animal. Ce sauvetage vaut à saint Gilles la représentation qu'en donne la statuaire. Devenu abbé d'un monastère, il accomplit de nombreux miracles et devint célèbre dans toute l'Europe dès le Moyen Age. (...) En cette fin du XXe siècle, le saint est toujours sollicité en de nombreux lieux de notre région. En général, il l'est pour la guérison des peurs. (...) Des messes sont régulièrement demandées surtout pour guérir les frayeurs nocturnes des enfants, mais aussi en cas de convulsions, d'angoisses diverses (très liées à l'actualité), de dépressions nerveuses. Dans le Calvados, on prie le saint pour les mêmes raisons à Touques (église Saint-Thomas) où une messe est dite chaque année, le 1er septembre. Y sont invitées toutes les personnes émotives (adultes et enfants). Il existe une médaille, une prière spéciale, et une statue symbolique. Il est prié de même dans l'église Saint-Léonard de Honfleur où il a statue et vitrail."

    in Les saints qui guérissent en Normandie d'Hippolyte Gancel, éditions Ouest France 1998.


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  • GORGON ou GOURGON

     

    SAINT-PAUL-DU-VERNAY :

    “ Dans le Calvados, le saint est honoré à Saint-­Paul‑du‑Vernay (canton de Balleroy) où on lui reconnaît des pouvoirs thaumaturgiques. Il apaiserait les douleurs rhumatismales. ”

    in Les saints qui guérissent en Normandie, tome 2, d'Hippolyte Gancel, éditions Ouest France, 2003.


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  • GRÉGOIRE

     

     

    BAYEUX :

    Concernant ce saint, voir aussi l’article ci-après extrait de : Les saints dans la Normandie médiévale – colloque de Cerisy-la-Salle, 1996 ; Presses Universitaires de Caen, 2000. Chapitre : “ Les reliques de la cathédrale de Bayeux ” par F. Neveux.


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  • GUILLAUME 

    Fête le   

     

    SAINT-MARTIN-DES-BESACES :

             “La fontaine Saint-Guillaume : elle est située dans la forêt-l’Evêque à 500 mètres de la lisière nord. A cet endroit, un ruisseau - le ruisseau du grand val - sépare Saint-Martin de la commune de la Ferrière-Harang. Sur la rive gauche du ruisseau existe une petite fontaine alimentée par une source qui jaillit du sol... et forme la Fontaine Saint-Guillaume. A la belle saison, quelques promeneurs viennent y faire provision d’eau. On dit, d’après les anciens, que cette eau, avant de jaillir de la fontaine, traverse une couche de minerai de zinc, d’où les propriétés thérapeutiques qu’on lui attribue dans la guérison des yeux.”

    in Radioscopie d’un canton du Bocage : Bény-Bocage et alentours de M. Dubocq, éditions Ch. Corlet 1985.


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