• JEAN SORETH (Bienheureux)

     

    “ Le dimanche 20 octobre 1901, en l'église Saint-Jean, l'évêque préside la béatification de Jean Soreth : né à Caen vers 1394, il fut général des Carmes et entreprit de réformer les mœurs trop galantes des couvents. Il serait mort empoisonné par des mûres offertes par les carmes d'Angers. ”

    in Le XXème siècle à Caen et dans le Calvados Liberté/Le Bonhomme Libre, 2000.

     

    "Le bienheureux Jean Soreth (Caen, 1394 - Angers, le 25 juillet 1471) est un frère carme du couvent de Caen qui devient par la suite le 25e prieur général de l'Ordre du Carmel. C'est un des grands réformateurs de son ordre, le faisant revenir non sans peine à la stricte observance de la règle du Carmel. Il joue aussi un rôle extrêmement important dans la fondation, en 1452, de l'ordre des Carmélites (second ordre) ainsi que du tiers-ordre (composé de laïques). Il meurt à Angers, probablement empoisonné à la suite de sa visite au couvent de Nantes" (Wikipédia)

     

     


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  • JÉRÔME

     

    GONNEVILLE-SUR-MER : 

    “ Le transept s’ouvre par deux arcades plein cintre appuyées sur une colonne médiane. Il abrite un splendide reliquaire de bois dont les tubes de cristal enrubannés ne recèlent pas moins de 82 reliques dûment étiquetées et non des moindres : St. Callixte, pape du IIIème siècle, St. Fortunat, poète latin et évêque de Poitiers aux temps mérovingiens, St. Irénée, évêque de Lyon et martyr fin IIème début IIIème, St. Laurent, diacre et martyr, St. Jérôme, l’un des quatre Docteurs, véritable pilier de l’église. Pour en savoir plus, il vous faudra songer à vous munir d’une lampe de poche et d’une loupe pour déchiffrer les minuscules et gothiques étiquettes. ”

    in Randonnées et Patrimoine en Pays d’Auge, T.1 Cantons de Dozulé et Trouville par J. Lalubie ; éditions Charles Corlet 1983.

     

    “ Reliquaire du XIXème siècle en bois dans l’église Notre-Dame : Disposée dans l’une des chapelles latérales, cette châsse abrite les reliques de 108 saints. Celles-ci sont classées suivant le jour de leur fête, permettant ainsi au célébrant d’invoquer les saints de la semaine après la lecture de l’évangile. ”

    in Le Patrimoine des Communes du Calvados, Flohic Editions, 2001.


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  • JOSEPH

    Fête le 19 mars.

     

    GENNEVILLE :

    “ Statue de saint Joseph, 1872, en pierre : Cette statue est érigée afin de remercier le saint d'avoir préservé le village de l'avancée prussienne en 1871, puisque cette armée s'est arrêtée à 3 lieues. Le curé de l'époque, Pépin, déclare : “ Les maisons de ma paroisse sont préservées de pillage et de mort. Je fais le vœu d'élever, avec le concours de ces maisons, une statue de saint Joseph. ”

    in Le Patrimoine des Communes du Calvados, Flohic éditions, 2001.

     

    “ Joseph, charpentier de son métier, était l'époux de Marie. Si l'on en croit la légende populaire, Joseph fut choisi d'une manière curieuse. Marie étant en âge de se fiancer, il fut décidé que serait admis le prétendant qui, ayant déposé un bâton à un endroit désigné et gardé, verrait ledit bâton se couvrir de feuilles. Seul le bâton de Joseph se couvrit miraculeusement de feuilles. C'est, semble‑t‑il, en vertu de cette légende, que le saint est représenté muni d'un bâton. Saint Joseph figure dans toutes les églises, mais il n'est que rarement considéré comme un saint guérisseur ou protecteur. Pourtant, dans le Calvados, à Genneville (canton de Honfleur), un oratoire Saint­-Joseph (fin du XIXe siècle) présente une statue du saint. Certains pèlerins s'y rendent parfois encore. ”

    in Les saints qui guérissent en Normandie, tome 2, d'Hippolyte Gancel, éditions Ouest France 2003.

     

    SAINT-MARTIN-DE-SALLEN :

             “ Chapelle Saint-Joseph, 1871, schiste : La petite chapelle est édifiée, à l’issue d’une terrible épidémie, par l’abbé Loisel curé de la paroisse, conformément à la promesse faite à saint Joseph. L’édifice est détruit en 1919 par un incendie puis restauré. De nouveau endommagée pendant la dernière guerre, la chapelle est solennellement bénite par l’évêque de Lisieux, après sa rénovation en 1958. ”

    in Le Patrimoine des Communes du Calvados, Flohic éditions, 2001.


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  • JUDE

     

    VAUX-SUR-AURE :

    "Église St Aubin de Vaux sur Aure : Elle est XIIe et très belle. Elle a été remaniée au XIXe. On y admire entre autre quatre verrières dues au maître verrier M. Mazuet de Bayeux. Dans cette église de nombreux Fidèles disent régulièrement des neuvaines à St Jude, apôtre des causes désespérées. Cette prière doit être dite chaque jour 6 fois pendant 9 jours consécutifs. 9 exemplaires de cette neuvaine doivent être déposés dans une église différente pendant 9 jours consécutifs."

    in Églises et chapelles du Bessin de Dominique Achard ; éditions de Neustrie 1999.


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  • JULIEN

    Plusieurs saints portent ce nom. Trois communes du Calvados portent ce nom : Saint-Julien-sur-calonne, Saint-Julien-le-Faucon et Saint-Julien-de-Mailloc. 

     

    BAYEUX :  

             Mangon de la Lande dans ses Mémoires sur l'Antiquité des Peuples de Bayeux (1832) signale que des gens crédules venaient encore déposer des offrandes sur la Pierre de la Fontaine Saint-Julien à Bayeux.

     

    BOISSEY :

    “ Selon Arcisse de Caumont, la fontaine Saint‑Julien, située sur le territoire de Boissey, aurait pu connaître un certain succès sous la domination romaine. Réputée guérisseuse. elle est jusquau XIXe siècle l'objet d'un pèlerinage. Au XIe siècle, plusieurs vassaux de ta comtesse Lesceline se partagent ce territoire, mais il faut attendre 1211 pour que soit attestée une famille en portant le nom. ”

    in Le Patrimoine des Communes du Calvados, Flohic éditions 2001.

     

    PIERREPONT :

    “ Fontaine Saint-Julien : en calcaire ; la fontaine Saint-Julien est la source d'un petit cours d'eau, le Boulaire, qui se jette dans l'Orne. L’eau de cette fontaine passe pour avoir des vertus thérapeutiques. Elle était utilisée autrefois pour guérir les enfants de la rifle. ”

    in Le Patrimoine des Communes du Calvados, Éditions Flohic, 2001.

     

    SAINTE-HONORINE-DE-DUCY :

             “ Ferme et Saint Julien à la Vignée : La fontaine à l’heure actuelle est tarie après le détournement de ses eaux pour une utilisation agricole. A l’entrée de la ferme, saint Julien semble garder paisiblement ce lieu oublié. De la romanesque légende de Julien, Gustave Flaubert a tiré un conte célèbre. Julien, originaire d’Espagne, tue par méprise ses propres parents venus lui rendre visite en son absence. Son épouse leur ayant offert le lit conjugual, il pense qu’elle se trouve avec un amant et se laisse emporter par la colère. Son geste accompli, fou de douleur, il fait longtemps pénitence, venant en aide aux malades, notamment aux pestiférés. Finalement il obtient un adoucissement de sa peine. On l’invoque pour l’adoucissement de nombreux maux, particulièrement les maladies contagieuses. La tradition locale lui prête la vertu de soulager les maladies d’yeux. ”

    in Le Patrimoine des Communes du Calvados, Tome 1, Flohic Editions 2001.

     

    “ Dans le Calvados, à Sainte‑Honorine‑de-­Ducy (canton de Caumont-l'Eventé), la statue du saint est posée sur un pilier d'entrée de la ferme dite “ Saint-­Julien ”. Une fontaine placée sous son vocable se trouve à quelques mètres. Traditionnellement, le saint est considéré ici comme un “ guérisseur ” des maux d'yeux, mais il veut être respecté. On nous a indiqué que, il y a une vingtaine d'années, le fait d'avoir enlevé la statue pour la reléguer dans un grenier a valu au coupable de graves préjudices (perte dans son cheptel). Le retour de la statue à sa place traditionnelle a restauré la protection du saint. On le prie aussi à Pierrepont (canton de Falaise) où l'église lui est dédiée et où il a une fontaine dont l’eau apaise les maladies de peau (des enfants surtout) et divers autres maux. ”

    in Les saints qui guérissent en Normandie, tome 2, d'Hippolyte Gancel, éditions Ouest France 2003.

     

    VAUCELLES :

             “ Ce bassin carré était autrefois couvert d’une voûte cintrée. On y allait prier et faire des offrandes à saint Julien dont la statue était, sous l’Ancien Régime, placée dans une niche. L’eau de la fontaine était réputée guérir certaines affections cutanées et maladies des yeux. ”

    in Le Patrimoine des Communes du Calvados, Tome 1, Flohic Editions 2001.


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  • JUSTE

    Fête le 6 août.

     

    FERVAQUES :

             “ Reliques de saint Juste dans l’église Saint-Gemain :  À l'intérieur de l'église, sur l'autel situé au sud, est placée une petite châsse contenant les reliques de saint juste. Ce saint est invoqué pour développer les forces des enfants chétifs et pour conserver l'activité des jambes aux vieillards. Au XIXe siècle, de  nombreux pèlerins se rendent à Fervaques pendant tout le mois de mai. ”

    In Le Patrimoine des Communes du Calvados, éditions Flohic 2001.

     

    “ Saint Just (parfois écrit Juste) vécut vers le IVe siècle. Il fut martyrisé à l'âge de 13 ans à Alcala de Hénarès (patrie de Cervantès), en Espagne. Son culte s'est répandu en certains lieux de l'Occident.

    En Normandie, dans le Calvados, on relève l'existence à Fervaques (canton de Livarot) d'une châsse contenant des reliques du saint que, localement, on note parfois sous l'orthographe “ saint Juste ”. Les pèlerinages ont perdu de leur importance passée, sans doute, mais des demandes sont encore adressées à saint Just. On le sollicite pour améliorer les fragilités des enfants en leur procurant force et santé. Les gens âgés l'invoquent parallèlement afin d'obtenir un soulagement à leurs douleurs des membres et à leurs difficuités à se mouvoir. ”

    in Les saints qui guérissent en Normandie, tome 2, d'Hippolyte Gancel, éditions Ouest France 2003.


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